Je m'en lave les mains
Pour une fois, et il serait de temps d'être un peu dans le thème de la plume parisienne, je vais parler des transports ferrés, métro et RER principalement. Vous savez, ceux où il faut manipuler une poignée souvent récalcitrante et toute brillante du gras des centaines de mains qui l'ont touchée avant vous. Pas très ragoûtant, je vous le concède. Et c'est ce que semble penser de plus en plus de personnes qui attendent sur le quai. Le plus souvent des femmes, jeunes, mais pas que.
Le train arrive en station, il s'arrête. Personne ne descend. Je regarde ma voisine sur le quai, plus près de la porte. Elle ne bouge pas, imperturbable, les yeux rivés sur son smartphone ou bien l'air dans le vague. Peut-être que finalement, elle attend quelqu'un ?! Je finis par ouvrir, je dois bien prendre le train.
Elle aussi. Je rêve, elle attendait donc que j'ouvre la porte et me salisse les mains à sa place.