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Plume parisienne
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  • Chroniques d'une parisienne qui aime lire, un peu, beaucoup, partager, écrire aussi sur la vie, si possible dans ce qu'elle a de beau, de joyeux, de drôle, d'étonnant, de magique et parfois de douloureux aussi.
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8 août 2015

Plume parisienne en Sicile (1) - Taormina

CP1_Taormina_00

Buongiorno depuis la Sicile, dans la partie Est de l'île entre Taormina et Catane, la meilleure dit-on par ici. Comme partout, chaque pays a sa fierté qu'il ne faut pas contrarier.

Pas de compte rendu chronologique, mais quelques coups d'œil d'une Sicile que j'apprivoise depuis plusieurs années maintenant. Et peut-être quelques anecdotes aussi puisqu'apparemment nous n'allons pas être épargnés.

Mais où est donc ma pizza !!

Donc ma première carte postale, la plus convenue, car la plus connue : Taormina. L'incontournable de la région, de la saison. En général, dès le premier soir, sinon le second, nous y allons manger une pizza. Un petit luxe quand on sait que les 3 heures de parking coûtent 9 euros. Mais impossible de commencer les vacances autrement.

Taormina est une ville perchée sur un promontoire rocheux, au-dessus de la mer. Premier dépaysement quand on sort de l'autoroute :le chant des cigales. Que je n'ai jamais entendu ailleurs, pas même sur le front de mer. Puis, une route en lacets, fort peu large à certains endroits, nous mène jusqu'à la cité antique. Ou plus exactement à l'un des 2 grands parkings qui l'encadrent car il est interdit de stationner dans la ville. Que l'on se gare au parking Lumbi qui nous mène à la Porta Messina ou à l'autre qui nous fait entrer par la Porta Catania, l'activité principale sera de parcourir le corso d'une porte à l'autre. Parcourir et non pas courir. Car ici, on vient surtout pour faire la passeggiata, la promenade, le plus souvent en famille, sur un rythme... comment dire... parfois si lent que j'en ai mal aux genoux. Les gens viennent là pour se montrer, se rencontrer, voir les importants. Tous, de la nonna très âgée à l'enfant dans sa poussette, sont soignés. Cela sent le parfum, la peau de bébé ou la douche fraîche.

On y croise aussi les touristes, surtout en cette saison ; ils sont moins chics, et surtout beaucoup plus pressés. Certains ne sont là que le temps d'une soirée. Avides de photographies et de souvenirs. Plus tôt dans la journée, ils auront visité le théâtre antique greco-romain avec son panorama unique sur l'Etna et peut-être une ou deux églises, avant de faire halte dans les jardins de la Villa. Le soir, ils profiteront du point de vue exceptionnel sur la mer et l'Etna depuis la piazza IX Aprile. Avec un peu de chance, un chanteur sicilien poussera la chansonnette à la terrasse d'un des nombreux restaurants. Les plus prévoyants auront assisté à un spectacle au théâtre antique. Expérience unique que j'ai vécue la première année où je suis venue.

Tout cela fait très carte postale, il n'y pas grand chose d'autre à faire que de parcourir cette étroite rue piétonne, parfois aussi bondée qu'un grand magasin la veille de Noël. Mais le charme opère à chaque fois, que ce soit en hiver, en été, sous la pluie, avec une poussette, sous un soleil de plomb, la nuit, le jour, en couple, en famille... ce sentiment d'avoir mes habitudes qui me rendent un peu moins touriste... un peu plus d'ici.

Ps : j'espère vous montrer quelques photos plus avantageuses. Pas facile la nuit de rendre compte d'un panorama :-) !

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