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Plume parisienne
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  • Chroniques d'une parisienne qui aime lire, un peu, beaucoup, partager, écrire aussi sur la vie, si possible dans ce qu'elle a de beau, de joyeux, de drôle, d'étonnant, de magique et parfois de douloureux aussi.
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8 octobre 2015

Lire en VO : Uno, nessuno e centomila (Un, personne et cent mille) de Luigi Pirandello

pirandello

Cela fait une éternité que je n'ai pas écrit sur une de mes lectures. Voilà ce qui arrive quand on se pique de vouloir lire dans la langue originale une oeuvre classique et plutôt ardue. Je ne voulais pas quitter la Sicile cet été sans un peu de lecture pour le retour à Paris. Je n'avais pas trouvé celui que je cherchais, sorti il y a 3 ans et donc absent des deux petites librairies standards dans lesquelles nous sommes allés. J'ai donc demandé à Maritomio de me recommander un classique de la littérature italienne. Uno, nessuno e centomila est l'un des romans les plus célèbres de Luigi Pirandello, auteur sicilien (tant qu'à faire !). Oeuvre qu'il publie en 1926, près de 17 ans après l'avoir commencée. 

Le protagoniste, Vitangelo Moscarda, est quelqu'un d'ordinaire, un jeune homme qui a hérité de la banque de son père et vit de ses rentes. Un jour, sa femme lui a fait observer que son nez est légèrement de travers. C'est alors le début d'une crise d'identité pendant laquelle, par l'interrogation constante au lecteur, il comprend et tente de faire comprendre qu'on ne se connait jamais et que surtout l'image que chacun a de l'autre est différente. Dès lors, le but de Vitangelo sera de découvrir qui il est vraiment. 

Plus qu'un roman c'est parfois du théâtre, un monologue du personnage principal, en constante interrogation, prenant à parti ou à témoin le lecteur. C'est bien la première fois que cela m'arrive (hormis pour les oeuvres qu'on devait lire pour les cours d'anglais au lycée !) mais je crois que je vais lire la traduction pour me faire une idée plus précise.

Vous comprendrez qu'il m'ait fallu un mois pour en venir à bout, à raison de 3 à 4 pages par soir. Je ne prends pas le temps de lire dans la journée, me culpabilisant de ce temps passé à rêver. Et comme je ne travaille plus, je ne prends plus assez les transports en commun pour lire ces quelques pages qui me font tant de bien.
Finalement il faut peut être que je cherche un boulot un peu loin ?!

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