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Plume parisienne
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  • Chroniques d'une parisienne qui aime lire, un peu, beaucoup, partager, écrire aussi sur la vie, si possible dans ce qu'elle a de beau, de joyeux, de drôle, d'étonnant, de magique et parfois de douloureux aussi.
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30 novembre 2015

Si peu de choses...

La beauté d'une fleur derrière la barrière

En juillet, le lave-vaisselle est tombé en panne. Quelques jours avant l'arrivée de ma belle-soeur venue passer une semaine. Contraignant mais pas dramatique.

Et puis, il y a 11 jours, c'est le plafond de la salle de bain qui a pris un coup de flotte. Les voisins au-dessus refont entièrement l'appartement et c'est le robinet qui a fui. Ils ont coupé l'eau dans un premier temps, puis changé le robinet. Tout est rentré dans l'ordre. 
Plus de crainte que de mal.

Oserais-je dire enfin, il y a 8 jours, nous étions tranquillement en train de regarder la télévision quand les "plombs" ont sauté. En fait, une partie seulement : ceux qui gèrent le salon et la salle de bain. Après test des interrupteurs individuels, nous avons finalement trouvé le coupable : le chauffe-eau. Le seul moyen de récupérer tout le reste (lumière, box, télévision), c'était de couper le chauffe-eau. Nous vivons donc depuis une semaine sans eau chaude.
Un peu galère pour se laver les cheveux, le bain des enfants prend plus de temps mais dure moins longtemps, la vaisselle devient corvée quotidienne. Conclusion : la nouvelle machine à laver est arrivée samedi !
Faudrait pas que cela dure trop !

Je vous écris alors que le chauffagiste est parti avec la résistance défectueuse voir s'il pouvait en trouver une autre. Parce qu'évidemment, maintenant le standard c'est 5 trous et la nôtre en a 6. Ce serait trop facile sinon. Je vais devenir incollable sur les ballons d'eau chaude, ceux à résistance immergée et les autres à résistance stéatite... bien plus chers. Comment les résistances coudées sont parfois montées à l'envers et du coup, au lieu d'avoir 100 litres d'eau chaude, vous n'en avez que 70. Et bien ma pt'ite dame, il est trop petit ce ballon. Il va falloir vous le changer.

Tout cela est très inconfortable, tout cela est très contraignant et va sans doute nous coûter très cher. Et moi qui n'ai toujours pas trouvé un boulot. La semaine dernière, j'ai piqué un coup de calgon (c'est le cas de le dire), trop c'est trop. 

Et puis j'ai réfléchi, je me suis posée, j'ai prié... et j'ai réalisé que c'était bien peu de choses à côté de ce que vivent certains au quotidien. Ceux qui ont vécu les attentats et pour qui sortir à Paris n'aura plus jamais la même saveur, ceux qui se battent avec la maladie, font grandir des enfants différents, vivent sous les bombes, dans la rue ou dans la violence familiale...

J'ai arrêté de me plaindre... et si besoin j'irai me laver les cheveux chez ma soeur !

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