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Plume parisienne
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  • Chroniques d'une parisienne qui aime lire, un peu, beaucoup, partager, écrire aussi sur la vie, si possible dans ce qu'elle a de beau, de joyeux, de drôle, d'étonnant, de magique et parfois de douloureux aussi.
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1 août 2017

Lectures de juillet

lectures_juillet

La plume parisienne est toujours là, encore parisienne... avant de s'envoler pour quelques vacances. Je ne peux rien vous promettre, puisqu'à chaque fois que je vous ai dit que je serai plus présente, j'ai déserté ce blog qui pourtant m'apporte tant. Bon, disons, que je n'aime plus trop son look, que j'aimerai vous offrir une interface plus moderne, et qu'avec le manque de temps que ma recherche d'emploi implique (si, si !), le week-end du 14 juillet au bord de la piscine et les vacances à préparer, j'ai eu plusieurs excuses pour ne pas venir ici. 

Pourtant je ne peux vous laisser sans vous partager mes lectures de juillet, moins universelles qu'en juin, mais tout aussi intéressantes... à une exception près. 

Victor Hugo vient de mourir - Juliette Perrignon

L'un des deux livres choisis pour rédiger une chronique pour le Prix de la plus belle chronique de ELLE. Comme je voudrais garder un peu de suspens, je vous dirai juste que je l'ai lu au moment de la question de la panthéonisation de Simone Weill et qu'il y avait des parallèles troublants entre les deux histoires. 

Voilà quelques extraits de ce livre que je recommande chaudement : 

"La chambre est comme une presqu'île fouettée une dernière fois par les tempêtes et les fièvres d'un seul homme."

" Paris est un corps fiévreux tandis que le poète lutte contre l'attractivité de la terre."

"Que voudrait-il faire ? Rejoindre les siens au Père Lachaise our forcer par la mort les portes du Panthéon ?"

"Mais si les livres produisent trop souvent l'envie de briller, ils déclenchent aussi celle d'agir."

" La langue pauvre et verrouillée du protocole pour évoquer un poète. Ou la faiblesse des têtes qui règnent sur celles qui pensent. Cela dit, quoi de mieux que le creux pour évoquer le manque."

Edition Pocket - Janvier 2017

Quelqu'un pour qui trembler - Gilles Legardinier

Même raison de lecture, même punition. Et puis parce que j'avais entendu parlé plusieurs fois de cet auteur, jamais lu jusque là. Mon enthousiasme n'est pas aussi fort que pour le précédent, mais sur la plage, sous le parasol ou mollement avachie sur un canapé cela peut le faire. 

"Je j'ai pas d'enfants, Monsieur Lanzac. Je me suis contenté d'en faire un. La nuance est essentielle, et c'est là mon drame."

" Pleure, mon gars, pleure. Et que tes larmes noient tes peurs."

"L'expérience de la douleur est sans doute l'un des points communs les plus universels qui soient."

" Etendre les doigts comme des racines ou des lianes, pour irriguer d'amour, pour sentir cette vie, contre soi. Déplier chaque phalange pour capter sans en perdre une miette. On prie et on adore avec les mains jointes, mais on aime en les ouvrant."

Edition Pocket - Janvier 2017

L'imprécateur - René-Victor Pilhes

Le livre le plus étrange du mois, trouvé pour 0,20 euros chez Boulinier, qui remporta le Prix Femina, et manqua à une voix le prix Goncourt.
C'est dire ! 

René-Victor Pilhes, Directeur des Ressources Humaines de la filiale française d'une grande entreprise américaine de machines agricoles, Rosserys & Mitchell, doit faire face à plusieurs événements mystérieux. D'abord la mort sur la route du cadre promu Directeur du marketing, puis la réception par l'ensemble des collaborateus de plusieurs courriers, diatribles sur l'entreprise et ses dirigeants. J'ai été totalement envoûtée par ce livre, écrit il y a pourtant des années. La langue y est particulèrement soignée et la description, à l'extrême d'une grande entreprise, parfois savoureuse.

"L'atmosphère était grave, parfois tendue, et ceci me remplissait de joie. Mon poste sortirait renforcé, grandi, de cette épreuve."

" ...on nous place dans une situation intenable, car elle fait appel à des réflexes que nous n'avons pas, ou que nous avons perdus : l'audace verbale, le défoulement contrôlé."

" Ils savent que le pouvoir temporel est plus important que le pouvoir intemporel. Ils aiment les écrivains, les peintres, et les musiciens morts, mais non ceux qui vivent et travaillent dans le même temps qu'eux." 

Les éditions du Seuil - 1974

IWoz - Steve Wozniak (avec Gina Smith)

Qui ne connait pas le comparse de Steve Jobs dans l'aventure Apple. Ce livre, sorti, en 2006, nous présente un Steve Wozniak sinon revanchard avec du moins la volonté de remettre certaines choses à leur place. Ou l'on découvre aussi un homme timide, blagueur et opiniâtre. 
Un achat de Maritomio, fan de ces histoires personnelles qui nous apprennent tant de choses. Et ma foi, il a bien eu raison. 

"C'est d'ailleurs la base pour apprendre l'électronique : avoir un grand projet. C'est valable pour tout, en fait;"

"... je considère l'intelligence comme la capacité à réfléchir par soi-même et à manifester son scepticisme par des questions afin d'approcher la vérité vraie, pas simplement celle qu'on nous présente."

" Certaines entreprises [projets] valent bien l'énergie et le temps qu'on leur consacre, même si le résultat n'est pas parfait."

" Pourtant, le monde n'est pas en noir et blanc ; il est au contraire constitué de nuances de gris. C'est aussi qu'en tant qu'inventeur vous devez penser les choses. Garder l'esprit ouvert. Vous ne pouvez vous contenter de suivre la foule. Au contraire, oubliez-la."

Traduit par Lucie Delplanque
Globe, Ecole des Loisirs - 2013

Je vous laisse, mon avion m'attend :-) !

Ci vediamo. 

 

 

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Commentaires
S
Bon vol à la plume parisienne et merci pour les partages
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