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Plume parisienne
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  • Chroniques d'une parisienne qui aime lire, un peu, beaucoup, partager, écrire aussi sur la vie, si possible dans ce qu'elle a de beau, de joyeux, de drôle, d'étonnant, de magique et parfois de douloureux aussi.
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5 janvier 2016

Lire contemporain... ou pas : Le liseur de 6h27 de Jean-Paul Didierlaurent

le_liseur_du627

Alors, autant vous le dire tout de suite, j'ai hésité à faire une chronique. Ce serait bien la première fois que j'écrirais sur un livre que je n'ai pas aimé (maj du 06/01/2016 : ce n'est pas du tout la première fois... comme vous le voyez j'ai la même mémoire que Rouget de Lisle... le poisson rouge du personnage principal). Et puis je me suis dit qu'il n'y avait aucune raison pour que je n'en parle pas. C'est important aussi de partager ce qui nous déplait, de démonter des encensements, s'opposer à des diktats littéraires, à la bien-pensance (oui, c'est un mot qui existe ; il a été forgé par Georges Bernanos ;-) ). Je ne suis d'ailleurs pas la seule ; j'ai trouvé sur le blog La bibliothèque de Lilie un avis assez similaire au mien. J'avais attendu qu'il sorte en poche, pas très sûre que cela vaille le coup de l'acheter au format original. Bien nous en a pris. Je dis nous car c'était le cadeau "pour attendre" de Papa Noël. 

Je laisse Le Figaro (7/05/2014) décrire l'histoire : "Le Liseur du 6h27 relate l'histoire de Guylain Vignolles [...], ouvrier d'une usine de pilonnage de livres. Sa fantaisie, dans un quotidien bercé par la solitude et la monotonie, est de lire à voix haute, sur le même strapontin du RER de 6h27, des pages arrachées au hasard des griffes de la broyeuse. Jusqu'à ce qu'il trouve, dans ce même RER, une clé USB contenant un manuscrit qui va changer sa vie."

Grosse déception, mais alors gigantesque comme dirait Petit picci pour qui toute chose plus que grande est gigantesque. 

L'idée du lecteur dans le RER était excellente ; elle est sous-représentée, traitée à la va-vite et n'apporte que peu de choses à l'histoire. Il aurait très bien pu lire dans un hôpital ou une école (il va d'ailleurs se retrouver à lire dans une maison de retraite). Son rapport à la lecture n'est que peu abordé. Comme pour la bibliothèque de Lilie, la seule partie qui m'ait touchée est celle sur sa volonté de sauver quelques feuilles de la machine à broyer du pilon. Et l'inénarable gardien de l'usine qui s'adresse aux gens en alexandrins. 
Enfin, pour enfoncer un peu plus le clou, je n'ai pas apprécié le style. J'aurais bien voulu essayer de le rattraper en mettant quelques citations pour vous laisser juger, mais figurez-vous que Maritomio l'a déjà descendu à la cave !

Du coup, en réaction, je me suis lancée dans les Essais de Montaigne. C'est, comment dire, légèrement différent :-) ! Et au rythme où je vais, vous n'êtes pas prêts de lire mon billet dessus.

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Commentaires
L
Et puis, nous avons Daniel Pennac de notre côté! :-)<br /> <br /> <br /> <br /> Je me demande si je ne vais pas le laisser en plan, j'ai assez de livres à lire...<br /> <br /> <br /> <br /> Biz,<br /> <br /> Lulu
P
Il faut que la lecture reste un plaisir. Avant, j'aurais poursuivi pour voir, maintenant j'avoue que je n'ai plus de temps à perdre avec des livres qui ne m'apporte rien. Ce qui est paradoxal, puisque j'ai terminé ce livre... parce que sincèrement j'espérais qu'à un moment il y aurait un déclic... jamais venu !
L
Je suis en train de le lire, et je suis déçue également. Mais ce sont surtout les premières descriptions, trop dures pour mon petit coeur sensible, qui me font peur de reprendre sa lecture...
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