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Plume parisienne
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  • Chroniques d'une parisienne qui aime lire, un peu, beaucoup, partager, écrire aussi sur la vie, si possible dans ce qu'elle a de beau, de joyeux, de drôle, d'étonnant, de magique et parfois de douloureux aussi.
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11 avril 2016

Lire en V.O. : Il fu Mattia Pascal de Luigi Pirandello

il_fu_mattia_pascal

Plutôt rebutée par le livre précédent de Luigi Pirandello, c'est avec un peu de crainte et d'appréhension que je me suis attaquée à ce deuxième livre achetée l'été dernier en Sicile. Et bien m'en a pris. Je me suis régalée d'Il fu Mattia Pascal (Feu Mattia Pascal), roman publié en 1904 et qui assura à Pirandello, alors âgé de 37 ans, la sécurité matérielle. 

Mattia Pascal vit dans un petit village de Ligurie, près de sa femme épousée par obligation et de sa belle-mère qui le considère, un peu à raison, comme un bon à rien. L'héritage laissé par son père, à son frère et lui, est dilapidé par un régisseur malhonnête. Bref, pas de quoi se réjouir et lorsqu'il devient employé à la bibliothèque, il touche le fond. Las, il part à Monte-Carlo jouer au casino, il fait plusieurs rencontres, plus ou moins honnêtes. Sur le point de rentrer, il découvre dans le journal que sa mort a été déclarée. Un cadavre a été retrouvé dans un de ses puits et sa femme et sa belle-mère l'ont identifié. Il ne lui en fallait pas plus pour s'éclipser, quitter sa vie de Mattia Pascal et vivre une nouvelle vie sous le nom d'Adrien Meis. 

Mais cela n'est pas aussi simple de vivre sous une autre identité, beaucoup de choses deviennent bien compliquées et... je ne vous raconterai pas la fin.

La question de l'identité constitue le thème central du livre : incapable de s'imposer face au régisseur et à sa belle-mère la veuve Pescatore, Mattia profite d'un heureux hasard pour changer de vie ; il s'aperçoit malheureusement que son retrait du monde et l'absence d'identité officielle ne le rend pas plus heureux. Après réflexion, Mattia s'aperçoit qu'il appartient à la société et ne peut s'y soustraire.

Franchement, une très belle surprise qui m'a réconciliée avec Pirandello ! 

Il fu Mattia Pascal
Luigi Pirandello
Giunti Demetra, 320 pages

Feu Mathias Pascal est le titre en français ; si quelqu'un sait si c'est édité en français et par quel éditeur, je suis preneuse de l'information.

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